Dès l’Antiquité, puis de la Renaissance à nos jours, les grottes artificielles constituent un topos majeur dans la création des jardins de toute l’Europe.

 Si le jardin opère comme microcosme, la grotte constitue à son tour un monde en réduction, une cristallisation de l’imaginaire s’incarnant dans des formes sensibles qui puisent à la réalité des lieux et poussent le vocabulaire ornemental à son paroxysme, qu’il relève du rustique, du grotesque ou encore de la rocaille.

 Ce cycle proposera d’aborder différents aspects de cette histoire au fil des changements du goût, des exigences des mécènes et de la fantaisie des concepteurs.

Au programme :

 Lundi 25 mars 2024, 18h30 – Sur l’imaginaire des grottes de jardins par Hervé Brunon, historien des jardins, du paysage et de l’écologie, directeur de recherche au CNRS, Centre André Chastel, Paris..

 Lundi 8 avril 2024, 18h30 – Grottes et nymphées du Grand Siècle : décors, usages et évolution par Lionel Arsac, conservateur du patrimoine, musée national des châteaux de Versailles et Trianon.

 Lundi 13 mai 2024, 18h30 – Le frisson sublime et le souterrain dans le jardin paysager du XVIIIe siècle par Gabriel Wick, docteur en histoire, New-York University – Paris.

 Lundi 27 mai 2024, 18h30 – L’invention du jardin à l’anglaise : pittoresque, émerveillement et agencement pour une promenade dans l’espace public et privé par Anne-Sophie Godot, docteure en histoire de l’art contemporain, chargée de cours, CY Cergy-Paris Université et Ecole du Louvre.

 Lundi 10 juin 2024, 18h30 – De la rocaille à l’art brut par Marc Décimo, professeur d’histoire de l’art contemporain, Université de Paris-Ouest Nanterre.

Inscription par voie postale ou en ligne sur auditeurs.ecoledulouvre.fr